Stop aux violons. Après la débâcle face au FC Porto, Franck Haise nous a servi le discours habituel du capitaine courageux qui refuse de quitter le navire. C’est beau, c’est noble, mais c’est surtout extrêmement rentable.
Soyons clairs. L'entraîneur niçois est un excellent communicant. Selon ses propos en conférence de presse d'après-match, la rhétorique est parfaitement huilée : « Non, je ne démissionnerai jamais. [...] Sinon, ça veut dire que je jette l'éponge et je laisse mes joueurs. » Une déclaration qui se veut héroïque, placée sous le signe de la loyauté envers son vestiaire.
Mais ne soyons pas dupes. Derrière cette posture de guerrier prêt à mourir sur le terrain, se cache une réalité contractuelle implacable que personne n’ignore.
Il y a indéniablement une part de sincérité chez l’homme. Haise est un compétiteur, et voir son équipe sombrer l'affecte. Comme l'indique sa réaction à chaud, il a même abordé le sujet avec sa direction, évoquant son rôle de « fusible » potentiel. C’est l’aveu d’un technicien lucide sur la précarité de son poste.
Cependant, refuser de démissionner n’est pas qu’un acte de bravoure. Car oui, il y a une réalité économique derrière ça. En partant de lui-même, Haise s’assiéra sur la totalité de ses indemnités. En attendant d'être « remercié », il sécurise son avenir. C’est cynique ? Non, c’est le business.
C'est ici que le bât blesse et que le romantisme s'efface devant la comptabilité. D'après les estimations circulant dans le milieu, un licenciement sec de Franck Haise pourrait coûter entre 8 et 9 millions d’euros au club azuréen ; certaines sources évoquent environ 4M€ (clause contractuelle à date).
Une somme colossale. Une somme qui justifie amplement de supporter la pression médiatique et la colère des supporters encore quelques semaines. Pourquoi ferait-il une croix sur un tel pactole ? Personne, dans aucune industrie, ne le ferait. Pourquoi lui le ferait ? Un contrat est un contrat, et si la situation est catastrophique, il ne doit pas porter à lui seul les conséquences. INEOS, propriétaire de l'OGC Nice, ainsi que la direction sportive menée par Florian Maurice, sont tout autant responsables de cette débâcle. Et que dire des joueurs ? Pas de démission pour eux. Leur salaire sera toujours le même qu'ils jouent ou pas.
Il est logique qu'il réfute cette motivation pécuniaire en public. Mais la vérité est crue : il est hors de question pour lui de quitter la Côte d'Azur sans une compensation digne de ce nom. Nice est coincé. Haise le sait. Le "fusible" ne sautera que si le chèque est signé. En attendant, il ne lâchera "jamais". Et à ce prix-là, on le comprend.
Toujours est-il que si Franck Haise n'arrive pas à endiguer cette spirale négative, les différentes parties devront rapidement s'asseoir autour d'une table pour trouver un accord de sortie.
Soyons clairs. L'entraîneur niçois est un excellent communicant. Selon ses propos en conférence de presse d'après-match, la rhétorique est parfaitement huilée : « Non, je ne démissionnerai jamais. [...] Sinon, ça veut dire que je jette l'éponge et je laisse mes joueurs. » Une déclaration qui se veut héroïque, placée sous le signe de la loyauté envers son vestiaire.
Mais ne soyons pas dupes. Derrière cette posture de guerrier prêt à mourir sur le terrain, se cache une réalité contractuelle implacable que personne n’ignore.
Il y a indéniablement une part de sincérité chez l’homme. Haise est un compétiteur, et voir son équipe sombrer l'affecte. Comme l'indique sa réaction à chaud, il a même abordé le sujet avec sa direction, évoquant son rôle de « fusible » potentiel. C’est l’aveu d’un technicien lucide sur la précarité de son poste.
Cependant, refuser de démissionner n’est pas qu’un acte de bravoure. Car oui, il y a une réalité économique derrière ça. En partant de lui-même, Haise s’assiéra sur la totalité de ses indemnités. En attendant d'être « remercié », il sécurise son avenir. C’est cynique ? Non, c’est le business.
C'est ici que le bât blesse et que le romantisme s'efface devant la comptabilité. D'après les estimations circulant dans le milieu, un licenciement sec de Franck Haise pourrait coûter entre 8 et 9 millions d’euros au club azuréen ; certaines sources évoquent environ 4M€ (clause contractuelle à date).
Une somme colossale. Une somme qui justifie amplement de supporter la pression médiatique et la colère des supporters encore quelques semaines. Pourquoi ferait-il une croix sur un tel pactole ? Personne, dans aucune industrie, ne le ferait. Pourquoi lui le ferait ? Un contrat est un contrat, et si la situation est catastrophique, il ne doit pas porter à lui seul les conséquences. INEOS, propriétaire de l'OGC Nice, ainsi que la direction sportive menée par Florian Maurice, sont tout autant responsables de cette débâcle. Et que dire des joueurs ? Pas de démission pour eux. Leur salaire sera toujours le même qu'ils jouent ou pas.
Il est logique qu'il réfute cette motivation pécuniaire en public. Mais la vérité est crue : il est hors de question pour lui de quitter la Côte d'Azur sans une compensation digne de ce nom. Nice est coincé. Haise le sait. Le "fusible" ne sautera que si le chèque est signé. En attendant, il ne lâchera "jamais". Et à ce prix-là, on le comprend.
Toujours est-il que si Franck Haise n'arrive pas à endiguer cette spirale négative, les différentes parties devront rapidement s'asseoir autour d'une table pour trouver un accord de sortie.






